
Malgré le beau paysage je n’ai pas très bien dormi. Il y a eu beaucoup de vent. Ce qui fait que je n’étais pas de super bonne humeur. Quand c’est comme ça on voit bine plus les problèmes. J’en avais pas tant que ça, mais un peu quand même dû au matériel pas toujours adaptés.
J’avais par exemple le collier de serrage pour le porte-bidon ( un ajout pour combler le manque de fixation sur le vélo ) qui tenait mal, alors mes bidons bougeaient tout le temps.
Le frein avant faisait un bruit d’enfer quand je freinais. Quand je rentrerai, un réparateur de chez Décathlon me dira que l’on m’avait monté les mauvaises plaquettes : super ! Bruyant et dangereux car ça freinait moins bien.
Les vitesses du vélo passent toujours aussi mal. Ça c’est quelque chose qui me suivra tant que j’aurais ce vélo je crois. Je suis habitué à un VTT de compétition où les vitesses passent très bien, en roulant, dans les montées et en plus il y a peu de manipulation : j’appuie une fois vers le haut, je laisse appuyé et tac, les vitesses passent. Tandis qu’avec ce vélo, en montée je n’essaie pas, si je les passe en roulant j’ai peur de casser le dérailleur tellement le bruit est fort et même dans les meilleures conditions les vitesses passent mal. Si l’on se rend compte juste avant une montée que les vitesses ne sont pas passées, il faut alors donner plein de pressions sur les vitesses pour les passer une à une… Bref, c’est pas forcément un vélo que je recommande si vous en faites de façon assez intensive ou au quotidien. Alors pour le voyage, c’est encore pire. Mais bon, c’est ce que je pense quand je suis de mauvaise humeur, quand ça va, je me dis qu’il fait quand même bien l’affaire.
Comme je l’avais dit dans le précédent article : la signalisation devient moins présente. Je me retrouve même sans panneaux à suivre entre Beaune et Dijon. Sans application, je ne sais pas comment font les voyageurs. Une carte me direz-vous… Oui.
Publication du 4 juillet 2019


Malgré la fatigue, je ne reste pas insensible à ce que je vois et au charme des rues que je traverse.


Comment se laver son linge durant le voyage ?
Eh bien c’est assez simple. On prend son linge, un bac à vaisselle qui me sert de bac à linge, on prend du savon de Marseille ou du savon d’Alep, on prend le linge sale, on le plonge, on le frotte avec le savon et le tissu… bref une lessive à la main classique.
C’est pour le sécher que ça se complique quand il ne fait pas super beau. Les affaires doivent alors sécher sur nous. Pas très agréable, mais efficace.
Faudrait que je vous fasse une présentation détaillée de ce bac à vaisselle très léger et assez étonnant de part sa compacité, une fois rangé, sa capacité et sa résistance.

Je retrouve à Dijon le canal de Bourgogne que je vais suivre jusqu’au bout de ce tour de la Bourgogne. Là la signalisation redevient subitement bonne sans que je sache pourquoi.

De mon point de vue, la colline au fond me semblait être immense.

Pareil, je me dis quand je vois ce qu’il y a au fond : c’est vachement haut ça !

Pas sûr à 100 % que ce soit ce Viaduc, mais d’après mes recherches, ça semble correspondre.

Il semblerait que ce soit le Mont Afrique que je vois qui culmine à 600 m. Mais en fait je n’en suis pas sûr du tout. Je n’arrive pas à trouver le nom de statue au sommet ( alors que quand je regarde le Mont Afrique c’est une Tour de Communication qui se trouve à son sommet ) – il faut dire que je ne suis pas aidé par les renseignements… Une chose à découvrir quand j’y repasserai. En tout cas, il y aurait de belles randos par là-bas. Ça peut valoir le coup de faire un petit détour.

Baignade très apprécie sous cette chaleur. C’est ce qui me permet, entre autres, de pouvoir rouler même s’il fait très chaud. Il reste le problème des bras qui sont exposés toute la journée.

J’étais bien. L’eau était fraîche et je me suis même lavé un peu. Des jeunes sont arrivés ensuite. Il était temps pour moi de répartir.
Ah et j’ai cassé mes tongs, car je pédalais en tongs. Je n’aurais jamais cru que c’était aussi confortable. Mais vu que je marchais dans l’eau aussi avec ( ce qui ne faut pas faire ) la pression de l’eau quand je levais le pied a fini par casser la ficelle.

Un autre voyageur. J’en ai rencontré peu sur ce Tour de la Bourgogne. Par contre, sur la Loire à vélo, là y en a un paquet. L’Eurovélo 6 est sans doute la plus connue et l’une des premières euroroute a avoir été terminé si je ne dis pas de bêtises.

Je ne sais pas qui a peint ça, mais c’est beau.


Je vois de loin en sortant un peu du halage un château perché assez haut. Souvent sur le chemin ils proposent des visites quand on passe à proximité d’un monument, d’un lieu particulier et c’est vrai qu’on ne peut pas toujours faire le détour parce que ça prendrait trop de temps.
Mais là ce château m’intriguait alors j’y suis allé et ça montait, montait, montait…

Eh bien, c’est prometteur ! Quand j’arrive sur place, je me rends compte que c’est un village vraiment trop beau. Du coup j’en ai fait une petite série.







Plus d’infos sur l’église ici.
J’en ai profité pour manger une petite glace. Avec cette chaleur et les efforts que j’ai fait pour monter jusqu’ici, je la méritais bien.

J’ai eu du mal à trouver l’endroit qui convenait. Finalement il n’y avait tellement pas de monde que je me suis arrêté au bord du chemin.
