
Super bien dormi dans ce parc. Bien que ce soit en pleine ville, c’était plutôt tranquille et je me sentais en sécurité. Faut dire que j’étais plutôt bien caché dans la nuit. Des travailleurs dans le parc m’ont réveillé le matin, mais j’avais déjà bien dormir donc ça allait.
Publication du 3 juillet 2019
Le parcours de la journée et du lendemain sera le plus beau du voyage sans que je le sache encore. Comme je ne connaissais pas la Bourgogne et comme la France est grande et riche en paysages variés, je ne savais pas à quoi m’attendre et je suis allé de surprises en surprises.

De belles églises sur ma route. Il fait beau, je suis bien reposé, de bonne humeur. Tout va bien. 🙂

À la base je ne sais pas forcément à côté de quoi je passe, ce qui est aussi pas mal dans un sens. Dans un autre, si j’avais su ce qui s’y trouvait à l’intérieur ça m’aurait peut-être tenté ? Regardez ici ! Alors ? Ça donne envie non ?
En tout cas, tomber là-dessus au hasard du chemin ça donne le sourire et on se dit « j’ai bien fait de venir ! ». Sur le chemin il y a souvent cette impression d’être où il faut quand il faut. C’est peut-être ça vivre le moment présent ( spéciale dédicace à Eckhart Tolle ! ).

C’est vrai que si vous n’aimez pas les églises, vous allez me trouver… disons… répétitif, mais dans le cas contraire, vous serez heureux. Il faut savoir se démarquer je suppose.

Alors heureux ? Tant mieux !

Au menu : sandwichs avec des tranches de rôti de bœuf que j’ai même partager avec un chat qui est venu me rendre visite. Sur les marches, un peu à l’ombre. Bon, mes repas sont vraiment pas terribles, c’est une des choses que je compte bien améliorer cette année si je pars ( et j’espère bien partir ). Vous verrez que mon matos a bien changé, je me suis beaucoup mieux équipé. Normalement je devrais faire une liste pour chaque voyage afin de voir les améliorations. Ainsi, la liste actuelle comparée à la liste de mon premier voyage a beaucoup changé et, bien que je me suis renseigné sur le sujet, je trouve ça assez drôle de voir les erreurs grossières que j’ai pu connaître.
Heureusement, on peut renvoyer par La Poste certaines affaires chez soi ce qui est très pratique.

Enfin ! Ne vous y trompez pas. Là on voit le Yaourt à boire mais on ne se doute pas que derrière j’ai dû faire un gros détour, que j’ai fait de grosses montées pour arriver à cet Intermarché afin de trouver enfin cette boisson qui m’a fait vraiment du bien.

Belle vue. Un peu inquiétante pour moi car je me rendais bien compte que nous étions un peu plus en hauteur.

J’ai pas mal roulé sans trouver d’ombre. Je n’en pouvais plus alors je me suis abrité sous ce pont le temps de me rafraîchir. Quand je suis reparti, 20 minutes plus tard, je suis tombé juste après sur des tables, de l’ombre et de l’eau pour me baigner.


Une bonne sieste dans l’herbe, à l’ombre, ça faisait longtemps que je n’en avais pas fait. Pour info, ce que l’on voit en rouge est noir c’est mon drap de sac de couchage que vous pouvez retrouver ici. De toute façon, je ferai une liste plus tard.

Je suis repassé deux fois devant car je me trompais et j’ai repris le même chemin. Il y avait un gars sur le bord de la route, assis, en train de se reposer. Il m’a vu repasser deux fois devant lui et se demander ce que je foutais. 🙂



En vrai c’est beaucoup plus beau que ça, mais bon, je ne suis pas équipé pour vous sortir de super belles photos. Si je parle autant de ces montages qui n’en sont pas, c’est que ça me faisait un peu peur en fait.

Cette partie sera la plus belle de mon voyage et c’est là qu’elle commence.

Le seul vignoble que je prends en photo est celui où deux amis de ma copine ont travaillé. Hasard ? Je ne crois pas.

Cette partie à la lumière du soir est juste magique. Je me suis dit : mais pourquoi personne ne m’en a parlé avant que Beaune était si beau ? Eh bien, je vous en parle : il faut absolument que vous alliez visiter Beaune ! Et puis, ça met du beaune au cœur… ( oui blague nulle je sais ). 😀




On dit sortir de sa zone de confort mais à vélo on dit sortir des sentiers battus. Je n’aurais jamais cru manger dans un cimetière aux pieds des tombes. Mais pas trop le choix ici. Le soir arrivait à grands pas ( si je puis dire ) et il fallait que je mange rapidement car j’avais un coin pour dormir à trouver et c’était trop peuplé à cet endroit, sans coin isolé pour planter ma tente.

Vous me direz : au moins, tu es sûr de ne pas être dérangé, ce qui est vrai. Vous savez, les cimetières sont les amis des voyageurs car c’est là qu’on peut y trouver de l’eau pour se laver et surtout pour remplir nos gourdes. Je trouvais aussi de l’eau proche des églises. Souvent il y a une place à cet endroit et des toilettes près de cette place.
Mais pour être sûr, je regardais sur une application Osmand. Je tapais « toilettes » et l’appli me disait à combien de kilomètres j’étais des toilettes. Très fiable ! Je l’ai utilisé énormément pour ça et une seule fois l’appli m’a fait défaut : c’était bien des toilettes mais elles avaient été retirées car le bâtiment était à l’abandon.
Je peux vous dire que cette appli là-dessus est très sécuritaire car l’eau c’est primordial et c’est une préoccupation récurrente quand on voyage, surtout en période de canicule comme c’était le cas pour moi.
Cette appli m’a été conseillé par un voyageur sur un groupe Facebook de façon indirecte – elle n’était pas conseillée à moi directement. Eh bien c’était un très bon conseil !
Je ferai un récap’ de tout ce que j’utilise de toute façon.

Autour de moi les paysages étaient assez vastes et je ne savais pas très bien jusqu’où je pourrais aller. Je me disais que j’étais peut-être rendu à l’endroit où j’allais devoir faire demi-tour ou trouver un autre chemin. En même temps, j’étais subjugué par tant de beauté. Ces vignobles à la lumière du soir sont magnifiques. Mais c’est un tout qui rend ce lieu magique : les rues avec leurs murs de pierres, les vignobles sur des collines, les villages construits autour des domaines, la vie qui foisonne autour de l’activité viticole… Rien n’est commun à ce que je vis chez moi.
Alors, j’ai beau avoir peur, je suis hypnotisé par ce que je vois. J’ai peu voyagé dans ma vie – quelques fois en Espagne et encore, toujours au même endroit, la Costa Brava et une fois au Maroc où là on a vu plus de choses. Sinon c’est tout : jamais en Italie, jamais en Suisses, jamais en Belgique, ni en Allemagne… J’essayerai de rattraper le temps perdu à vélo ou… peut-être à pied qui sait.

Le seule problème de cette partie-là c’est qu’elle n’est pas toujours bien indiqué. Parfois c’est indiqué et parfois pas. Donc je dois sortir mon téléphone et regarder sur l’appli qui me guide pour voir si je suis sur la bonne route ou pas. Ce sont de petites choses mais qui vous sortent un peu de votre contemplation. Rien de grave cela dit.

Voilà où je vais dormir. J’aurais préféré un endroit plus isolé parce que, comme je vous l’ai dit, il y a des travailleurs en cette saison et ils pourraient travailler la nuit ( enfin je ne pense pas quand même ) ou du moins au petit matin, même si je me lève tôt pour être parti vite, mais j’aime bien traîner parfois – traîner c’est dormir jusqu’à 6h voire 6h30 ce qui est un pure folie ! Non ?
En tout cas la vue est superbe. Juste à droite des lumières viendront illuminer une route à flanc de colline ; encore plus à droit c’est Beaune. Autant vous dire que je suis au première loge pour assister au coucher de soleil.
Quand ma tente est posé, je contemple le soleil se coucher. C’est une activité qu’on peut faire presque tous les soirs en voyageant, pas sûr que c’est une activité aussi répétée quand on ne voyage pas. C’est le luxe de l’itinérance.

C’est la colline dont je parlais. Même si ici on ne voit rien, il faut imaginer le spectacle que peut offrir la nuit. Elle qui sait métamorphoser chaque lieu. Moi qui ai travaillé dans la sécurité et qui faisais des rondes la nuit je peux vous dire que la nuit transforme tout ce qu’elle touche, les gens comme les lieux.
Tenez, un lieu que vous connaissez la journée, retournez dans ce même lieu le nuit et il aura totalement changé : le couloir rempli de monde deviendra un passage oppressant où chaque porte rencontrée semble retenir les sons anodins d’une journée qui à cet instant deviendraient effrayants ; le charmant devient lugubre, le désuet devient sinistre… Au contraire, le banal peut devenir gracieux la nuit. Comme cette colline d’où naissent des petites touches lumineuses ; les voitures avec leur phrase rendent les lieux magiques alors que ce ne sont que des phrases, ce n’est que des lumières, ce n’est qu’une colline, mais c’est un tout, cette atmosphère, ces sons, ce parfum de fin de journée quand les odeurs de la terre remonte aux narines. Ajouté à cela un petit vent frais, la fatigue de la journée… Peut-être que la magie est dans les yeux de celui qui regarde.

Non ce n’est pas l’alcool : c’est la photo qui est floue. Bonne nuit. 🙂
