
Comme d’habitude je me suis installé près d’une table afin d’y prendre un thé le soir et envoyer mon rapport de la journée sur Facebook. S’installer proche des points d’eau c’est pas toujours le bon plan niveau moustique, mais bon, j’ai une moustiquaire donc a priori ça ne pose pas trop de problème. C’est plus quand je suis installé sur le banc où ils viennent un peu m’embêter.
Le matin j’ai été réveillé vers 5h30 du matin alors que je voulais dormir plus. Un mec est venu en scooter s’installer sur la table à côté de la mienne pour apparemment discuter via un réseau sociale ( ? ). Dans la tente on a toujours ces inquiétudes : vient-il pour moi ? Pour mon vélo ? Qu’est-ce qu’il fait ? On entend si bien qu’on pense que ce qui se passe est plus proche de nous que ça l’est en réalité.
Publication du 2 juillet 2019
Pas d’histoire bizarre pour aujourd’hui. J’ai plutôt bien dormi. Hier j’ai acheté un plaid pas cher, mais tout doux et qui me donne bien chaud – même s’il est un peu petit pour moi. Il pèse son poids et n’est pas compact, mais tant pis, je le mets sur mon porte-bagages dans un sac Décathlon bien épais comme ils n’en font plus – pas des épais, ils n’en font plus du tout !
En parlant de Décathlon, j’en ai enfin trouvé un avec je ne sais plus combien de kilomètres. Pas de chance : ils ne prennent pas la casse de mes rayons en charge, enfin si mais il faut attendre 1 semaine. Je ne pouvais pas rester 1 semaine à attendre. Donc je sus reparti comme ça…
Heureusement il y avait un réparateur à 15 km de là, JMV Cycles, au bord de la voie verte : hyper bien placé. Mais j’ai dû me dépêcher car l’heure de la fermeture approchait. Ils ont été sympas et m’ont réparé ça en pas longtemps. Ils semblaient sceptiques sur le fait que ma fourche tienne le temps du voyage. 1 an plus tard ma fourche va bien. 🙂
Physiquement je suis assez bien, même si la journée a été très dure car j’ai voulu me dépêcher pour aller au Décathlon puis chez le réparateur JMV Cycles. Si bien que j’ai eu très chaud, que j’ai usé beaucoup de ma batterie pour me laisser guider avec la voix du GPS et tout. Ce n’était pas forcément une bonne idée, mais bon…
En tout cas je n’ai pas mal au genou depuis mon départ pour le Tour de la Bourgogne. Mais la selle me fait toujours aussi mal – oui elle me fait mal depuis un moment, depuis le milieu de ma première étape, mais j’avais publié d’en parler ici. Elle me crée des échauffements à force de pédaler.


Toujours aussi bien de pédaler tranquille, dans la fraîcheur du matin surtout quand on sait qu’il ferait très chaud dans la journée comme ce sera le cas ici.

Fatigué, je tente une sieste ici, mais vu que c’est trop ouvert, je ne m’y sens pas bien. Obligé de bouger pour trouver un lieu plus sécuritaire.

Voilà, là c’est mieux. Les arbres couvrent l’espace et me rassurent.

Mon vélo de plus près. Je ferai un retour sur le matériel après les publications de voyage.

C’est à cet endroit que l’Eurovélo 6, que j’avais suivi le long de la Loire et quittée à Orléans me rejoint comme on peut le voir dans la carte ci-dessous. Ce qui fait que je croise beaucoup plus de monde comme des voyageurs qui vont vers la Suisse pour aller peut-être jusqu’à la mer Noire. Peut-être que je la ferai un jour.


Nous sommes gâtés en chemin par de belles décorations, des maisons charmantes et des coins qui nous invitent au repos et à la détente.

L’avantage de suivre les fleuves et rivières c’est qu’on trouve souvent où se baigner. Bien que timide au début de mon voyage, je n’hésite plus à aller me baigner et je le fais même plusieurs fois par jour. Cela m’aide aussi à lutter contre la canicule. Il doit faire 40 ou 42 °C au moins dans cette période caniculaire et, bien que le long des halages, ce n’est pas toujours ombragé et il faut parfois pédaler longtemps avant de trouver le l’ombre.
Ici, je me suis assis les pieds dans l’eau après m’être baigné au bout du banc de sable. J’étais bien. Des petits poissons s’approchaient et se sont mis à me grignoter les doigts de pieds, ça ne me dérangeait pas, ça ne faisait pas mal, mais bon, ils venaient de plus en plus nombreux alors j’ai fini par quitter les lieux pour poursuivre ma route.
Je ne sais pas à quel gang j’ai eu affaire : ils ne m’ont pas donné leur blaze.
Enfin, pour éviter l’insolation : je mouille le tee-shirt en coton qui met du coup longtemps à sécher et la casquette aussi qui me rafraîchi la tête. C’est comme ça que je ne souffrirai pas trop de la chaleur, mais plus de la soif ou du fait de chercher à remplir mes gourdes à longueur de temps.

Cette petite virée dans la campagne fait du bien. Sur cette partie du Tour de la Bougogne les paysages sont assez variés. On fait des détours qui nous font passer par des paysages moins monotones que si l’on ne faisait que suivre le halage. Je m’étais trompé d’ailleurs par là en suivant le halage sans regarder les panneaux et j’ai dû faire demi-tour pour retrouver la bifurcation.
Quand on est à vélo on est sensible aux changements de paysages et de chemin car on n’avance pas très vite et ça peut être très long. C’est pour ça que ces détours font du bien au moral.

À cette période de l’année, le blé est encore petit et on peut voir au loin. Mais plus tardivement je suppose qu’il doit gêner la vue. C’est aussi un critère à prendre en compte car il y en a beaucoup le long de la route.

Vu que je publie les articles que vous lisez tardivement ( 1 an après le voyage ) je peux avoir des trous de mémoire. Pour cette photo, je ne me souviens pas avoir mangé ici, elle ne me dit rien.

Quand je m’approche de maisons comme ça, je crains surtout de voir des chiens débarquer. J’ai très peur des chiens ( une peur de plus, sinon ça ne serait pas drôle ), mais je n’ai pas eu de problème avec eux durant ce voyage, donc ça va. À pied cette peur doit être pire encore car on est encore plus vulnérable je pense.

Cette photo je l’ai publiée sur mon Facebook comme les autres et je voulais montrer les « montagnes » que je voyais. Bon, ma copine qui à vécu à Valence s’est un peu ( beaucoup ) foutu de ma gueule en me disant que ce n’était pas des montagnes, même pas des spermatozoïdes de montagnes à ce stade.
Pour ma défense, en vrai le relief était un peu différent, mais bon, c’est vrai que ce ne sont pas des montagnes. 🙂

Sur le chemin toutes les voies vertes ne sont pas de même qualité, parfois il n’y en a pas vraiment, c’est juste une voie piétonne qui était déjà là. Mais c’est vrai que dans l’ensemble des efforts sont faits, parfois par petites touches, d’autres fois de façon plus prononcée, afin de rendre cette véloroute plus attractive.
Je peux vous dire que sur le trajet ça fait la différence. Ici, nous sommes à l’écart des voitures, une voie juste pour nous qui est calme et reposante.

Imaginez, il faut super chaud et vous avez fait une traversée assez longue avec peu d’aménagements et vous tombez sur ce type de voie. J’avais encore beaucoup de route à faire, mais j’ai hésité à rester là. Je crois que la cabane avait une table et que j’aurais pu y dormir.
En tout cas, s’il pleut c’est un super endroit pour se poser et attendre.


Superbe vue à Digoin. J’avais jamais vu un pont de ce genre. Je suis passé le long du canal, c’est assez étroit. Faut faire attention de ne pas tomber.


Je suis tombé sous le charme de cette jolie ville alors je vous ai concocté une petite série de photos.





Je trouve un parc sympa au milieu de la ville. Bien que j’évite ce genre de lieu d’habitude, là je me laisse tente, la ville est paisible, vivante et pleines de charmes le soir tombé. Vraiment il faut s’y arrêter et prendre son temps pour la visiter. Je n’ai pas eu trop de temps pour le faire ( enfin si je l’avais en réalité mais ce n’est pas toujours facile de trouver un endroit pour mettre son vélo ).
Certains lieux comme ça me donnent envie de rester. Content en tout cas d’avoir choisi ma tente en vert car c’est discret et une fois la nuit tombée, on ne la voyait plus.

C’est surtout parce que j’ai vécu à Nice que je ne peux pas appeler ça des montagnes. 😁
Mais tout est relatif !
Sur le pont du canal, perso je serais passée à pieds par peur de tomber.
Trop bien en tous cas de relire et de revoir tout ça !
Oui c’est vrai. Mais je compte bien en voir pour de vrai des montagnes. Cette année peut-être. Merci en tout cas. 🙂