Hier soir j’ai poussé encore plus loin et je me suis fait totalement engloutir par la nuit. Je tournais en rond dans un village ici ou un autre là-bas, puis je prenais des rues, je cherchais la place de l’église comme souvent, quand je savais que je n’allais pas trouver de parc ou de stade.
Mais ici il y avait de l’activité, pas grand chose, un camping-car qui tournait aussi. Je me suis dit que j’allais me faire remarquer ce que j’évite. Ça a été le cas. Le camping-cariste ne pouvait pas ne pas me remarquer. Il avait l’air d’habiter pas loin. Je lui demande si ça le dérange si je dors par là ? Il me dit que non, ça ne le dérange pas. L’air de se dire « pourquoi il me demande ça ? ». En fait c’est aussi un contact que je fixe avec la personne histoire que ça la rassure. Si j’ai un comportement évitant ( comportement naturel chez moi en plus ), je peux l’inquiéter, se demandant ce que je fais là ? Et ça pourrait me retomber dessus ou simplement il pourrait ne pas être rassuré pour son camping-car et moins bien dormir.
Enfin, comme d’hab’ je me suis installé. Comme la nuit à Beaune, le fait que le tente soit autoportante, c’est-à-dire qu’on peut la poser sans la planter et que même sans sardine elle tient, comme vous pouvez le remarquer, ça a été plutôt pratique. J’avais été sceptique sur l’utilité de la chose avant de partir. Après tout, je n’avais jamais eu ce problème-là. C’est surtout que je n’avais jamais voyagé et durant le voyage, il n’y a pas forcément un emplacement prévu pour poser la tente avec une terre meuble et où les sardines s’enfoncent facilement. Non, ça ne se passe pas tout le temps comme ça. C’est pourquoi la fonction « autoportante » est, pour moi, nécessaire pour une tente de voyageur.
Comme je sentais que c’était un coin avec beaucoup d’activité. J’étais au cœur du village en même temps et il y avait une route qui menait à la direction de champs juste à droite du cimetière. Alors je me suis levé tôt pour pouvoir me laver sans être vu. Et j’ai bien fait car à 5h00 ça commençait à bouger dans le village.
J’essaie de me laver avant de me coucher – on passe de bien meilleure nuit – et le matin pour être dispo. Mais en vérité, en me baignant je me lave encore dans la journée ( souvent plusieurs fois même ) car avec la transpiration on devient collant et ce n’est pas agréable je trouve.
Comme je suis aujourd’hui dans une journée où je prends mon temps, je n’ai pas pris beaucoup de photo. J’ai traîné à Orléans – dont je ne me lasse pas – puis j’ai fait une bonne sieste sur la route l’après-midi qui m’a remis en forme. Puis j’ai eu un vent frais dans le dos toute la journée. J’avais juste envie d’en profiter. Ça m’a fait bizarre de revoir les lieux où je suis passé, où je me suis arrêté et découvrir pas mal de lieux, routes que j’avais zappé la première fois.
Publication du 9 juillet 2019
Première fois que j’utilise une laverie vu que je lave mon linge à la mai d’habitude comme vous avez pu le voir. C’est pour me donner du baume au cœur et ça me permet de moins me presser aussi.
Cette fois-ci j’avais de l’ombre. 🙂
Petite pause fraîcheur. J’y ai trempé les pieds, mais l’eau était tellement froide que ça faisait mal. Pourtant, il faisait si chaud que c’était dur à croire que l’eau pouvait être à cette température.
Beaucoup de villages préservent ces lieux ce qui donne un point d’accueil agréable pour le voyageur.
J’approche de Tours en fin de journée. C’est passé trop vite ! Ça me fait mal de me dire que ce voyage touche à sa fin. J’avais un rendez-vous qui m’a un peu poussé aussi alors que j’aurais voulu visiter un peu plus les villes que je traverse. Aussi, le problème du vélo n’arrange pas les choses. Je pensais y retourner à pieds avec Gwenn ( ma copine ) mais ça ne se fera pas cette année.
France vélo tourisme me donne un 173.98 km. Je savais que je pédalais pas mal, mais pas à ce point-là quand même.
Aujourd’hui je profite. Je roule doucement pour être à l’écoute de mes sensations. Recevoir la douce chaleur du soleil. Écouter dans ce bout de forêt le chant des oiseaux qui me sont inconnus comme le nom de ces arbres dans lesquels le vent vient se perdre.
Une route passait à quelques dizaines de mètres. Moi je dormais. Les vélotouristes se retournaient parfois. Prendre son temps ça fait du bien aussi.
Une famille s’est installé sur une table en face. Toi tu es là, tu fais ton truc, te prépare à manger. Je me disais qu’une balade comme ça en famille ça pouvait être sympa aussi.
Partie surprise du voyage qui apporte une touche de magie voire d’émerveillement et de fraîcheur.
Jamais vu des rues comme ça. Si vous passez par là, visitez ce parcours, ça vaut le détour !
Je n’ai pas pris grand chose de tout ce qu’il y avait à prendre. Je réservais ça pour le voyage avec ma copine qui n’a finalement pas eu lieu.
Sympa même pour portable, pc… Offert par la commune. Ce sont des petites choses qui mises bout à bout apporte beaucoup dans un voyage.
Au revoir La Loire à vélo. Nous avons passé de bons moments ensemble même si au début j’ai eu du mal à te comprendre et à comprendre où tu voulais m’emmener. Mais on a fini par s’entendre. On se reverra prochainement.
Les photos sont un repère pour voir les améliorations que j’ai pu apporter pour le prochain voyage qui devrait commencer après-demain. Autant dire que je suis juste à la limite pour la publication de ce voyage-ci sachant que je ne veux pas partir en ayant un voyage non-écrit. Au moins là, j’aurais encore celui-ci en tête.
167.32 km d’après France Vélo Tourisme.